Un étudiant homosexuel privé de don du sang.
Principe de précaution ou discrimination ? L'intéressé s'interroge sur ce refus d'accepter un geste citoyen
Il a 19 ans. Etudiant en histoire, sensibilisé à la nécessité de trouver des donneurs de sang, il s'est spontanèment proposé. Il a cependant commis une erreur, préciser franchement sur le questionnaire ses pratiques homosexuelles. Ce qui a motivé les refus de prélèvements.
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Par deux fois, en avril et octobre 2008, le jeune homme proposera son sang.
En avril, il lui est signifié, à la lecture du questionnaire, "qu'il fait partie d'une population à risques". En octobre, malgré la production d'un test de dépistage VIH négatif, on lui explique "qu'il est de nouveau refusé et que s'il souhaite donner, ce ne sera pas avant 2014 et que dans ce laps de temps, il devra s'abstenir sexuellement".
Attitude que les responsables des prélèvements présentent comme une "nécessité de prévention". Une prévention que l'intéressé juge discriminatoire.
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