Un étudiant homosexuel privé de don du sang.

Publié le par doudou

Principe de précaution ou discrimination ? L'intéressé s'interroge sur ce refus d'accepter un geste citoyen
Il a 19 ans. Etudiant en histoire, sensibilisé à la nécessité de trouver des donneurs de sang, il s'est spontanèment proposé. Il a cependant commis une erreur, préciser franchement sur le questionnaire ses pratiques homosexuelles. Ce qui a motivé les refus de prélèvements.

> Voir le reportage

Par deux fois, en avril et octobre 2008, le jeune homme proposera son sang.

En avril, il lui est signifié, à la lecture du questionnaire, "qu'il fait partie d'une population à risques". En octobre, malgré la production d'un test de dépistage VIH négatif, on lui explique "qu'il est de nouveau refusé et que s'il souhaite donner, ce ne sera pas avant 2014 et que dans ce laps de temps, il devra s'abstenir sexuellement".

Attitude que les responsables des prélèvements présentent comme une "nécessité de prévention". Une prévention que l'intéressé juge discriminatoire.

Réagissez, dicrimination ou protection?
Quel est votre avis sur le sujet?

 

Publié dans coup de gueule

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L
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'il ne puisse pas donner son sang avant 2014. La logique voudrait qu'en cas de rapport non protégé, (qu'il soit entre personnes de même sexe ou différent) le donneur potentiel attende trois mois (laps de temps au cours duquel les tests ne dépistent pas le VIH à 100%), puis refasse une sérologie. Si elle est négative, et si entre temps il n'y a pas eu d'autre risque d'exposition au virus, je ne vois pas pourquoi il y a contre-indication au don du sang. Qu'en pense une association comme Act'Up ?
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D
Je ne vois pas ce qui pourrait justifier. Si un homosexuel se protège toujours et n'a donc jamais de rapports à risques, pourquoi refuser un don de sang? Que la population homosexuelle soit légèrement plus touchée, d'accord. Enfin, peut-être, j'ignore si les statistiques n'ont pas évolué et changé à ce sujet. Néanmoins, si la personne a des rapports protégés, peu importe sa sexualité, où est le problème? D'ailleurs, dans les questionnaires, il y a des questions au sujet de la protection durant les rapports sexuels?Cordialement,
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M
les tests de contrôle au préalable ne permettent pas de mettre en évidence le virus du SIDA pendant les trois premiers mois de la contmination. Ce qui fait que même un test négatif peut correspondre à un porteur sain dans cette^période de portage aveugle. De plus, ceci est en l'état e connaissance de la science et le principe de précaution peut aussi s'envisager dans la mesure il peut s'avérer qu'une forme mutante d'un virus ne soit détecté par les ractifs actuels.  Gérer une population à risque siginfie que si vous avez besoin de transfusion on voudrait vous garantir  que le sang que l'on vous transfuse provient d'un donneur qui vous donne sa parole que il ne s'expose pas lui même à être contamine, vous contaminant par la suite. Bon, très simplement voilà comment je peux simplement essayer d'expliquer sans connaître le dossier en restant sur des considérations scientifiques et des valeurs de confiance ntre doneur-receveur. Bonne journée. M@rie 
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D
<br /> Merci à toi Marie pour ces informations, la seule question que je me pose est la suivante:<br /> La poupulation "hétéro", n'est elle pas logée à la même enseigne? Les homosexuels seraient ils les seuls à avoir des comportements à risque?  J'en doute...............<br /> <br /> <br />
K
ce n'est certainement pas de la protection pour ma part mais de la discrimination.
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