Le Sud-Ouest toujours pas indemnisé

Publié le par doudou

 

Environ 1.200 professionnels de la forêt des Landes, selon la police, accompagnés d'élus locaux et nationaux, ont défilé vendredi à Bordeaux pour exiger une meilleure indemnisation après la tempête du 24 janvier qui a abattu six ans de récolte, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Précédés de quelques engins agricoles et d'échassiers landais, les manifestants ont parcouru le centre-ville sous de nombreuses banderoles proclamant notamment "Klaus nous a ruiné, Nicolas va nous enterrer", "Sans les sylviculteurs, pas de forêt" ou encore "Pas de maison en bois sans forêt".


"Les mesures sont notoirement insuffisantes, nous n'avons pas envie de replanter", a indiqué à la presse Jean-Louis Martres, président du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest, alors que l'Etat a annoncé 600 millions d'euros de prêts pour sortir et stocker le bois et 415 millions d'aides au reboisement.

 

"Nous sommes les seuls agriculteurs à pratiquer une culture à risque sans assurances. Maintenant, il faut que nous attendions 40 ans pour avoir une récolte", a poursuivi M. Martres.

 

"Nous sommes dans l'impossibilité de nettoyer (les parcelles) avec ce qu'on nous donne", a confirmé Jacques Faget, propriétaire de 250 ha de pin maritime dans les Landes, dont "70% sont à terre".

 

"Nous avons besoin d'argent", a-t-il résumé, rappelant que seuls "5% des sylviculteurs bénéficient du statut d'exploitants agricole et sont assurés".

 

"Il n'y aura pas de replantation sans indemnisation", a confirmé Henri Emmanuelli, député PS des Landes, pour qui "le dispositif (proposé par l'Etat, ndlr) n'est pas suffisant".

 

Le président socialiste de la région Aquitaine, Alain Rousset, également présent dans le cortège, a insisté sur les "35.000 emplois" que représente la forêt dans sa région. Il a également regretté "les indemnisations inférieures" à celles débloquées après la tempête de 1999 et que les circulaires d'application des mesures annoncées "ne soient pas encore sorties".

 

Tanguy Massart, président de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) a confirmé que "rien n'a été versé aujourd'hui" et que "rien ne le sera avant au moins un mois".

 

La suite donnée au mouvement dépendra de "la réaction que nous aurons en face", a-t-il conclu, avant qu'une délégation ne soit reçue en préfecture.

Une pensée pour Tachka
qui attend toujours de l'aide pour dégager son jardin
et à qui l'assurance n'a même pas versé le tiers des dégâts.
Allez lui rendre visite sur son blog!

Publié dans coup de gueule

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V
salut c'est vrai que c'est honteux comme meme moi aussi j'ai une pensee pour tachka c'est pas normal qu'elle n'as pas touche le montant des degats je te souhaite un bon lundi ma belle
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